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50 000 élèves ont repris le chemin de l’école !

Après un mois de vacances pour les fêtes de fin d’année, 50 000 élèves polynésiens du 1er et du second degrés ont repris, ce lundi matin, le chemin de l’école. (Crédit: TNTV)

50 000 élèves ont repris le chemin de l’école

« La rentrée, c’est toujours un peu spécial. Il faut remettre la machine en route ». Tel est le constat que dresse chaque année Teiki Dubois, le directeur de l’école protestante Charles Vienot. « Les maitresses vont prendre le temps de discuter avec les enfants (…) On commence en douceur avant de se remettre dans les apprentissages », ajoute celui-ci.

Pour Hinano Tauraa, enseignante d’une classe de CP de l’établissement, ces 4 semaines de vacances ont permis aux élèves de « bien se reposer » et de se « ressourcer » avant d’entamer un nouveau semestre.

Mais tous les enfants ne retrouvent pas les bancs de l’école avec le même bagage. Certains ont révisé leurs acquis des derniers mois, ce qui n’est pas le cas pour d’autres. Pour ces derniers, il faudra donc « réactiver les savoirs ou apporter les consolidations par petits rappels (…) et pour d’autres, il faudra même un accompagnement particulier avec des dispositifs et des moyens adaptés », précise-t-elle.

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Cette coupure de 4 semaines peut sembler longue et perturber certains élèves mais, selon Thierry Delmas, le directeur de cabinet de la ministre de l’Education, sans elle le « décrochage scolaire » serait encore davantage marqué : « on est dans la saison chaude et il peut y avoir une difficulté à suivre les enseignements pendant celle-ci (…) Deuxièmement, on a 1700 internes. Pour eux, c’est la seule fois dans l’année, avec le mois de juillet, où ils rentrent dans leurs familles. C’est important qu’ils aient cette coupure ».

La lutte contre le décrochage scolaire demeure l’un des chevaux de bataille du ministère de l’Education. « 90% de la réussite scolaire passe par la présence en cours (…) On constate un absentéisme perlé, c’est-à-dire des élèves qui ne vont pas venir une journée par semaine. Et ça, c’est très mauvais. C’est ce qui bloque les apprentissages », conclut Thierry Delmas.

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