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À l’approche de la Toussaint, l’heure est aux préparatifs dans les cimetières

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

À l’approche de la Toussaint, l’heure est aux préparatifs dans les cimetières

Sur les hauteurs de l’Uranie à Papeete, les vendeurs de sable s’activent. Les familles sont déjà là pour leur acheter du sable blanc, l’élément phare pour recouvrir les tombes. Il provient comme chaque année de Tahaa et est prélevé à la force des bras par 6 familles au fond du lagon de Patio. Mais le prix de ce dur labeur a été revu à la baisse cette année, 1 200 francs le sac de 50 kilos : « Il y a des familles qui ne peuvent pas se permettre de payer le sac à 1 500 francs. C’est un peu trop cher pour eux. (…) C’est dur d’aller chercher du sable, il faut extraire dans la mer, après sur terre, il faut le tamiser. C’est dur. Une fois tamisé, il faut le mettre en sac et l’envoyer sur Tahiti » explique Aleva Tetuanui, négociante en sable de Tahaa.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Sur les tombes, Eric Tapi est aussi à l’œuvre. Balayer, désherber, repeindre… nettoyer les sépultures à la place des familles donne à ce jardinier un petit revenu supplémentaire.

Eric Bremond a quant à lui sorti le karcher thermique pour donner un coup d’éclat au lieu de repos de ses parents. C’est devenu pour son fils Teautea et lui, une tradition : « Déjà, c’est un devoir. C’est grâce à eux qu’on est ici aussi aujourd’hui. Et puis, il ne faut pas les oublier. (…) On essaye de nettoyer le plus qu’on peut ». « Il s’agit de mes grands-parents. À partir du moment où je suis parti au lycée, j’ai vécu avec eux. Toutes les vacances, j’étais chez eux. Même si des fois, on ne s’est pas trop bien entendu, ils me manquent » ajoute son fils.

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Familles et professionnels continuent de s’affairer dans les cimetières du fenua afin que les sépultures soient propres et jolies à voir le 1er novembre, jour de la Toussaint.

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