Le tourisme est de nouveau éprouvé sur l’île sacrée. Après une belle reprise en début d’année, le confinement vient compromettre la haute saison 2021. Dans cet établissement, toutes les réservations du mois d’août et septembre ont été annulées. « Pour nous, tout s’est arrêté à partir de l’annonce du confinement. On était assez bien remplis pour les mois d’août, septembre et octobre. Mais tout s’est arrêté le 20 août. Nos premiers hôtes sont revenus hier » indique Roland Marti, propriétaire d’une maison d’hôtes.
Pour minimiser la casse et accueillir au mieux les voyageurs qui ont décidé malgré tout de venir en Polynésie pendant le confinement, des hôteliers ont mis en place des activités pour occuper les clients. Mais faute de pouvoir se déplacer ou visiter l’île, les voyageurs n’ont pas eu d’autre choix que d’annuler ou reporter leur séjour. « Cela a été très dur à vivre, parce que le mois d’août s’annonçait énorme et il a finalement été moindre, et surtout, le mois de septembre était catastrophique. On a espoir de sauver le mois d’octobre. Cela ne sera pas ce qui a été convenu, mais on arrive encore à des taux de remplissage qui frôlent les 70%. Donc si on arrive à maintenir ça, ça sera déjà très bien » déplore Karine Lacroix, gérante d’un hôtel.
Les meublés du tourisme ont eux aussi été impactés. Si certains ont vu leur planning se décharger à vue d’œil, d’autres en revanche ont dû accueillir les clients et leurs frustrations. « On a très bien commencé l’année avec un taux de remplissage de plus de 80%. À la suite de l’annonce du confinement, on a quand même eu quelques annulations, mais certains sont quand même venus car ils avaient déjà entamé leurs vacances en Polynésie. Mais je ne cache pas que certains râlaient parce qu’ils ne pouvaient qu’aller à la mer » précise Vahinerii Thunot, gérante d’une location saisonnière.
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Si le mois d’octobre redonne le sourire aux acteurs du secteur, le taux d’occupation pour le reste de l’année reste incertain. À Raiatea, une autre vague avec les conséquences qui en découlent pourrait être fatale pour le secteur.