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Avec la passerelle de Mahaena, les enfants n’ont « plus d’excuse » pour éviter l’école

Depuis le 7 janvier, les 25 familles qui résident dans la zone étaient quelque peu coupées du monde. (Crédit : TNTV)

Cela faisait plus de deux mois qu’ils ne disposaient plus d’infrastructure pour traverser en toute sécurité la rivière. Un temps « un peu trop long » mais qui appartient désormais au passé.

Ce vendredi, le Pays a fait poser une passerelle métallique d’un poids de 4 tonnes, pour un coût d’environ 70 millions de francs, pour permettre aux habitants de franchir le cours d’eau.

« Quand le pont s’est cassé, on devait traverser la rivière pour aller chercher le pain le matin. Mais quand elle était forte, on ne pouvait pas passer. On devait rester à la maison et on mangeait le pain de la veille. On est heureux aujourd’hui », témoigne Xavier, un habitant de la zone où vivent environ 200 personnes.

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« Quand la crue montait, mes enfants ne pouvaient plus aller à l’école. Maintenant qu’on a la passerelle, il n’y a plus d’excuse », sourit Miriama, une autre résidente.

Il a fallu deux semaines, « week-ends compris », à la société chargée des travaux pour concevoir la structure. (Crédit : TNTV)

Il a fallu deux semaines, « week-ends compris », à la société chargée des travaux pour concevoir la structure qui a été « étudiée » pour résister à de nouvelles crues intenses, selon l’un des chargés d’affaires de l’entreprise. En revanche, elle ne dispose pas d’un accès dédié aux personnes à mobilité réduite, un élément qui pourrait être « amélioré ».

Si les habitants de la zone se disent satisfaits de disposer d’une nouvelle passerelle, nombre d’entre eux auraient préféré un pont en bonne et due forme pour permettre le passage des véhicules.

« J’ai une voiture de location depuis le mois de décembre et je dois la rendre. Mais je ne peux pas passer par la rivière », souffle Miriama.

Reste que cette zone est classée rouge, mais les habitants n’entendent pas pour autant quitter les lieux. « On a vécu ici, on est né ici. Je ne pense pas déménager », confie Nina.

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