La rencontre était très attendue. Ce vendredi matin, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Naea Bennett, a rassemblé les représentants des communes, associations et confessions religieuses afin de débattre de la future politique de la jeunesse. Les participants ont partagé leur expérience et leur impuissance dans certaines situations. Car malgré le mise en place de structures de prévention contre la délinquance, les addictions, les attroupements et les violences alcoolisées ne sont pas rares. « Au sein de notre commune, on rencontre plus une mouvance des jeunes en soirée, tard dans la nuit, vers 22 heures et plus. Souvent, les jeunes se retrouvent après, et on a des problèmes de violence », rapporte une élue de Paea.
Mandaté par le président du Pays pour lutter contre cette délinquance juvénile, le ministre a choisi de s’appuyer sur les retours du terrain pour dresser sa feuille de route. Du côté des acteurs de la jeunesse, on a profité de la rencontre pour lister les besoins en matériel et en formation. « Après avoir fait le tour des associations de jeunesse, le retour que j’ai eu, c’est un manque de formation », note le ministre de la Jeunesse. « Ensuite, on réfléchit à ce qu’on peut faire pour cette jeunesse et comment éviter que ces jeunes se tournent vers la délinquance ».
Naea Bennett a également annoncé la mise en place d’un plan d’action 2022-2027 pour la jeunesse et la prévention contre la délinquance qui sera présentée à l’occasion d’une grande conférence de presse et adoptée en Conseil des ministres avant la fin du mois de mai prochain. Reste à savoir si les moyens mis en œuvre répondront aux attentes des participants.
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