Surprise à l’entrée des parkings de Papeete. Les bornes automatiques ne répondent plus. Gênés, les gardiens n’ont pas d’autre choix que de lever les barrières, et laisser sortir les clients sans payer. Une gratuité forcément bien accueillie.
Au cœur de la capitale, la coupure de courant plonge les commerçants dans le noir. Munies de batteries autonomes, certaines alarmes s’actionnent, obligeant les responsables à fermer la boutique. Du côté des pâtisseries au contraire, c’est la course contre la montre. On s’active pour sauver les petites douceurs sensibles à la chaleur.
« On a immédiatement réagi en faisant une promotion qu’on a déployé sur les réseaux avec -20% sur toute la boutique, explique Kaiva Flosse, co-gérant des Rêves de Lucie. L’idée est que, dans le cas où la panne dure, nous puissions écouler les stocks qui sont pour le moment toujours au frais. On ne sait pas combien de temps ça dure et on ne veut pas prendre de risque sanitaire avec les produits. La dernière fois, le 10 octobre, on a eu des pertes de matières premières, notamment au niveau du pain, de la levure fraîche et des préparations qui ont eu du mal à supporter les cinq heures de coupure qu’on a eu… »
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Si l’activité n’est pas complètement à l’arrêt, elle est sérieusement ralentie. Les machines à café et les plaques de cuisson ne tournent plus. Les caisses passent en ouverture manuelle, et toutes les transactions sont notées sur papier.
Mais pas de pertes pour cette fois. Le courant est revenu au bout de 40 minutes, au grand soulagement des chefs pâtissiers.