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Covid-19 : aucun nouveau cas de variant anglais détecté à Rangiroa

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« C’est la consternation ! Nous sommes la première commune de Polynésie où le variant est arrivé », lâche Teina Maraeura, le maire de Rangiroa.

Après la découverte du 1er cas confirmé de variant anglais, il y a près d’une semaine, Rangiroa se retrouve bien malgré elle avec un cas positif lui aussi porteur du variant anglais. Prévenue par les autorités sanitaires, la municipalité a très vite déclenché son dispositif d’isolement pour 7 touristes et les employés d’une pension.

« Ils sont 14 personnes et les consignes que nous avons reçues de Tahiti, c’est de les maintenir à l’écart de tout autre contact, explique le maire. On leur a donc signifié de rester dans la pension. Et puisque nous les empêchions de sortir on s’est donc chargés de leur préparer à manger. »

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Arrivé de métropole le dimanche 7 février, le gérant de la pension porteur du virus est rentré à Rangiroa dès le lendemain. Ce n’est que 4 jours après qu’il fera son autotest, un test positif au variant anglais.

Les clients de la pension ont été testés dimanche matin et leurs résultats sont tombés dans la soirée. Aucun autre porteur du variant n’a été détecté. Reste les tests des personnes extérieures qui ont été en contact avec le patient zéro. Pour le ministère de la Santé, la vigilance reste de mise.  

« Effectivement nous avons fait tester les personnes qui ont pu être contaminées et nous leur avons demandé de rester chez eux en attendant les résultats. Ce qui m’indigne c’est que tout était mis en œuvre sur l’île pour protéger la population, et l’on constate que la maladie arrive tout de même à passer entre les mailles du filet », s’emporte Teina Maraeura.

« Sur le cas de Rangiroa, il n’y a pas de problème majeur à mon sens, tempère Jacques Raynald, le ministre de la Santé. Nous sommes en train de vérifier s’il y a eu des contaminations et pour l’instant il n’y en a pas. Mais dans le cas contraire, on mettra en place les mesures nécessaires à la prise en charge de ces cas. »

Etant arrivé avant le 9 février, et donc avant l’application des nouvelles mesures de restriction en matière d’entrée sur le territoire, le gérant de pension devrait échapper à la sanction en vigueur en cas de non-respect de la quatorzaine stricte. Le contrevenant risque une amende d’1,794 million de Fcfp et une peine d’emprisonnement d’un an.

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