Covid-19 : début de l’étude de séroprévalence, des résultats attendus le mois prochain

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Depuis ce lundi, ils sont susceptibles de frapper à votre porte. Eux, ce sont les enquêteurs de la direction de la Santé qui viennent de lancer une enquête de séroprévalence relative à la Covid-19. Ils se rendront donc chez un panel d’habitants de Tahiti et Moorea tirés au sort afin de déterminer quel pourcentage de la population à d’ores et déjà été porteuse du virus. Des données qui permettront au pays d’affiner ses stratégies sanitaires.

Publié le 08/02/2021 à 16:37 - Mise à jour le 08/02/2021 à 16:38

Depuis ce lundi, ils sont susceptibles de frapper à votre porte. Eux, ce sont les enquêteurs de la direction de la Santé qui viennent de lancer une enquête de séroprévalence relative à la Covid-19. Ils se rendront donc chez un panel d’habitants de Tahiti et Moorea tirés au sort afin de déterminer quel pourcentage de la population à d’ores et déjà été porteuse du virus. Des données qui permettront au pays d’affiner ses stratégies sanitaires.

Enquêteurs et infirmiers de la direction de la Santé sont à pied d’œuvre depuis ce lundi matin. Pour la vaste étude de séroprévalence qui vient d’être lancée, des foyers de Tahiti et Moorea sont choisis au hasard.

Ils reçoivent ensuite la visite des enquêteurs qui, eux-mêmes, tirent au sort l’un des membres de la famille concernée. Avec son accord, celui-ci est invité à répondre à un court questionnaire puis à se prêter à une prise de sang. Clotilde Teihotaata, habitante de Faa’a, est l’une des premières à se voir solliciter. Et elle n’y voit aucun inconvénient : « J’encourage les personnes et je remercie les équipes qui osent venir dans les familles. »

Lire aussi – Covid-19 : l’étude de séroprévalence démarre lundi à Tahiti et Moorea

Les prélèvements sanguins réalisés sur cet échantillon de la population permettront d’avoir une cartographie des Polynésiens qui ont déjà été porteurs du virus. Des données particulièrement utiles pour les autorités comme l’explique le docteur Henri-Pierre Mallet, médecin épidémiologiste à la plateforme Covid : « Ça va nous permettre d’avoir une idée de notre niveau de surveillance. On vous a montré les courbes, on vous a montré les chiffres etc. On veut faire un rapport entre ces courbes et la réalité, voir déjà si notre système de surveillance est bon. On est capables de suivre l’épidémie grâce aux outils qu’on a mis en place sans se tromper de trop loin. Ça c’est une première chose. La deuxième chose c’est que ça permet de savoir quelle est la proportion de personnes qui est potentiellement protégée. Ça ça permet de (…) pouvoir mettre l’accent sur certaines choses et pas d’autres. »

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Ces études de séroprévalence sont réalisées dans de nombreux pays du monde. Mais la faible population en Polynésie, et le relatif isolement du Pays, permettront d’obtenir des résultats précis qui pourraient intéresser la communauté scientifique internationale. Les enquêteurs de la direction de la Santé devraient donc sillonner Tahiti et Moorea dans les prochaines semaines. Au total ce sont environ 500 personnes qui devraient être concernées par cette étude dont les résultats pourraient être rendus le mois prochain.

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