Une vingtaine de cas de Covid-19 ont été confirmés dans le quartier Mamao. Face à ce nouveau foyer épidémique la direction de la Santé a organisé un dépistage massif. Les habitants des zones Mamao vallon, Mamao aivi et Apahere se font tester. Car les risques de contagion sont plus élevés à cause de la promiscuité. Ce vendredi matin, plus de 200 tests ont été réalisés.
« Comme il y a eu un cas dans notre quartier, autant se faire dépister, contrôler pour tout le monde. Comme ça au moins on voit où on en est de la maladie » nous dit Terance, habitant du quartier Mamao.
De 3 ans à 80 ans, toutes les tranches d’âge cohabitent dans ce quartier. Le bureau de veille sanitaire continue de sensibiliser ces habitants à l’importance des mesures barrières, notamment pour préserver les personnes plus vulnérables. Si ce dépistage et le suivi des autorités sanitaires rassure ces riverains, l’inquiétude demeure : « J’aime mieux ne pas y penser. Mais quand tu entends « là chez vous, derrière chez vous il y en a deux »… Là… » déclare Jeanne une habitante.
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Ce type de dépistage massif pourrait cependant être révisé. Le Pays travaille sur une nouvelle stratégie Selon le ministre de la Santé, il est surtout important d’identifier et cerner ces foyers de contagion où il est très probable que les cas confirmés augmentent. Et plus de tests, c’est plus d’analyses dans des laboratoires déjà saturés. Alors un isolement des clusters est-il envisagé ? « Dans un foyer comme celui que l’on a découvert, il nous paraîtrait presque logique en tant que service sanitaire, que l’on puisse contraindre cette population à limiter ses déplacements. Hors, ça, c’est du domaine de l’Etat. Donc pour l’instant on n’en est pas encore là », déclarait le ministre de la Santé Jacques Raynal jeudi lors du point presse.
Les nouvelles mesures de dépistage seront dévoilées lundi.
Cet après-midi, un dépistage de grande ampleur était organisé dans le quartier de Vaitavatava où vivait le couple décédé des suites de l’épidémie.