« Nous avons souhaité sécuriser à la fois le personnel et la polyclinique pour faire barrière à l’entrée du coronavirus », explique Claude Drago le directeur de la clinique Paofai.
Un système de circulation marche avant
« Sécuriser ça veut dire mettre en place en interne un système de circulation marche avant c’est-à-dire que ceux qui rentrent ne croisent pas ceux qui sortent. On utilise la sortie de secours pour cela. »
Un SAS (service d’accès aux soins) à l’entrée
« Sécuriser c’est également mettre en place un SAS à l’entrée de la polyclinique pour pouvoir procéder à un filtrage avec les équipes. Filtrage qui permet de déceler tout cas suspect. A partir de cela, nous avons un poste médical avancé qui est réservé à nos médecins urgentistes voire nos médecins de ville qui siègent à la polyclinique et qui peuvent dans certains cas lever le doute voire faire en sorte de transférer de potentiels malades au CHPF. Nous mettons les choses en place progressivement comme vous pouvez le constater. »
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Un dispositif amélioré au fur et à mesure
« Nous ne sommes pas habitués ni rodés à ce type d’opérations ce qui fait qu’au fur et à mesure de toutes les barrières que nous souhaitons mettre en oeuvre, nous étudions le retour pour faire en sorte d’améliorer le dispositif. »
Covid-19 : pas de patients suspects accueillis à Paofai
« A ce jour, nous nous sommes mis à disposition des autorités de la Santé. Nous sommes considérés être en seconde ligne. Il faut avouer que nous n’avons pas les moyens dans le cas présent pour pouvoir accueillir des malades du covid-19. Il n’en demeure pas moins que nous sommes amenés à pouvoir traiter tous les malades en délestage du CHT si tel était le cas. »
5 respirateurs à la clinique Paofai, pas adaptés pour le covid-19
Si les cas se multipliaient au fenua et que l’hôpital de Taaone avait besoin de soutien, « On fera le maximum avec nos moyens (…) pour pouvoir répondre à l’urgence. Sachez tout de même que nous n’avons que 5 respirateurs. Que ces respirateurs sont prévus pour la réanimation en sortie de bloc opératoire et non pas pour le traitement du covid-19. Ce qui veut dire qu’il nous faudrait du matériel que nous n’avons pas actuellement. »