Les mesures prises par les autorités semblent avoir porté leurs fruits. Malgré la crise, « le taux d’emploi ne s’effondre pas ». les premiers mois de 2021 marquent même « une progressive sortie de crise du marché de l’emploi » souligne le ministère dans sa note de synthèse.
Environ 7 000 emplois salariés sont maintenus grâce au Diese et à la CSE et plus de 8000 conventions de stage ont permis depuis le début de l’année à des familles déjà précaires de ne pas se paupériser plus encore ; un niveau jamais atteint
auparavant.
Si le Sefi joue un rôle important dans la recherche d’emploi, dans les archipels éloignés, les recrutements, beaucoup moins importants en volume, s’effectuent essentiellement par les réseaux de connaissance sur place. C’est lorsque l’offre d’emploi informelle ne peut être satisfaite par les réseaux locaux que le Sefi est éventuellement saisi.
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27% de ces offres ne demandent aucun diplôme, 42% nécessitent le bac ou plus. 37% de ces offres d’emploi exigent entre 2 et 5 ans d’expérience professionnelle, 34% entre un et deux ans, et seulement 11% ne nécessitent pas d’expérience professionnelle.
Au niveau socio-démographique, 45% des demandeurs d’emploi ont entre 18 et 29 ans, 31% ont entre 30 et 39 ans et 16% ont plus de 40 ans. 30% des demandeurs d’emploi actifs n’ont aucun diplôme, 19% ont un CAP, 10% ont le
brevet des collèges, 24% ont le bac et 15% ont au moins un bac +2.
Les demandeurs d’emploi se répartissent ainsi par domaines et catégories de métier recherché.
Alors que de nombreux Polynésiens sont en recherche d’emploi, les entreprises ont du mal à recruter. Plusieurs raisons à cela : un manque de certaines compétences sur le marché (informaticiens, technico-commerciaux, cuisiniers…), un décalage entre les besoins en main d’oeuvre déposés au SEFI (qui correspondent à des niches où on a du mal à trouver des candidats, donc assez pointues) et les ressources en main d’oeuvre, un frein à la mobilité géographique à l’intérieur de la Polynésie, des employeurs plus exigeants ou encore un manque d’évolution des conditions de travail et de salaire.
Plusieurs mesures ont été mises en places : conseil auprès des employeurs, job dating, formations…
Par ailleurs, l’accompagnement a été renforcé pour les demandeurs d’emploi et l’accès aux services du Sefi a été renforcé.