« Une cellule de crise ne fonctionne bien que si les personnes qui en font partie se connaissent et ont l’habitude de travailler ensemble, explique le haut-commissaire René Bidal. Il y a ensuite la coordination avec le Pays, les maires et les associations spécialisées dans le secours aux personnes et aux biens. L’intérêt est de permettre à chaque service dans la cellule de crise d’avoir la possibilité d’exercer ses réflexes. Les phénomènes météorologiques sont souvent très imprévisibles, c’est pourquoi ces exercices ont aussi pour objet de prévoir l’imprévisible. C’est-à-dire qu’au-delà de ce qu’a pu nous annoncer Météo-France, d’essayer d’être le plus optimal possible dans la réponse à fournir pour la protection des populations et des biens. »
Cyclone : un exercice pour bien se préparer
C’est devenu un rituel. Chaque année avant la saison chaude, le haut-commissariat procède à un exercice Cyclone. Objectif : tester la réactivité des différents services de l’État, du Pays et des communes selon les différents niveaux d’alerte. Dans le scénario de ce mardi, le phénomène touche les Tuamotu nord-ouest et se dirige vers les îles du Vent. La coordination des services engagés s’opère depuis le poste de commandement de crise. La direction des secours est assurée par le haut-commissaire, pour qui il est « essentiel de préparer les équipes pour renforcer la bonne cohésion ».
Rédaction Web avec Thomas Chabrol et Naea Bennett