Ces îlots ne semblent pas différents des autres au premier abord, mais de plus près, on y trouve de la terre, et par conséquent, des arbres fruitiers comme des arbres à pains ou des citronniers.
Sur le motu Purahu de Rangiroa, il y a un petit bout de terre. On en recense une dizaine dans tout l’archipel. Selon les habitants, jusque dans les années 60, les anciens ramenaient de la terre de Tahiti en goélette, après avoir livrés leurs poissons.
« Voici la terre des Tuamotu qui permet aux arbres fruitiers de pousser sur mon atoll. Il y a des uru, des goyaviers, des citronniers… Les doyens nous disent que ce sont nos ancêtres qui ont commencé à amener de la terre de Tahiti. Il y a des murets en corail qui déterminent la zone où la terre a été déposée » déclare Louis Harris, habitant de Rangiroa.
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Au secteur à Ahe, on trouve aussi de la terre sur 300 mètres environ. Là-bas, en revanche, les habitants expliquent que l’homme n’y est pour rien. « On entend plein d’oiseaux dans la forêt. La terre est bonne, on peut planter n’importe quoi ici » nous dit Eric, habitant de Ahe.
Les habitants utilisent encore aujourd’hui cet engrais, cette terre fertile, pour leur potager. Une richesse que Mère Nature a mis des milliers d’années à créer. Espérons simplement que l’homme ne l’épuisera pas en seulement quelques décennies…