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De plus en plus de violences intra-familiales

Photo d'illustration (Crédit : archives Tahiti Nui Télévision)

Au Pu o Te Hau les pensionnaires prennent des cours de Ukulele. Une activité parmi tant d’autre qui contribuent à leur redonner confiance en elles et participe surtout à leur reconstruction psychologique. « Sur l’année 2020, les chiffres que nous avons recueillis, et grâce au rapport d’activité que j’ai pu établir, on s’est rendus compte que la violence psychologique a pris le dessus. Pourquoi ? parce que les mamans se sont rendues compte que les tane sont arrivés à un degré où la violence physique n’est plus de ce jour parce que ça laisse des traces donc elles sont maltraitées autrement et c’est une violence très lourde à supporter dans le sens où on cherche à détruire psychologiquement la maman », explique Rowena Tuhoe, directrice du Pu o Te Hau.

Il existe des structures pour les femmes mais aucune pour les hommes auteurs de violences. Tehaakaiki s’est vu signifier par le juge des affaires familiales une interdiction d’entrer en contacte avec sa fille et sa conjointe. Sans s’en rendre compte, il exerçait des violences psychologiques sur son enfant. Il a rapidement voulu se faire soigner : « Je demande à voir un psychologue. mais il faut savoir que quand on va au centre d’addictions, ils ne traitent que les addictions. Les violences conjugales ce ne sont pas leurs spécialités. Il faut se diriger vers un autre service, le département psychiatrique à Taaone. Et je rencontre souvent une psychologue qui me permets de me poser les bonnes questions, de me remettre en question et de faire face à mes erreurs. »

Mais Tehaakaiki est un exemple très rare. Les auteurs de violences psychologiques passent très souvent à l’étape de la violence physique. En 2020 3 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint…

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