Délinquance à Taiarapu Ouest : comment lutter contre ce fléau ?

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La violence et la délinquance étaient au cœur d’un séminaire organisé par les églises, ce lundi matin à Taiarapu Ouest. Sept confessions religieuses de Toahotu, Vairao et Teahupoo se sont réunis pour travailler ensemble sur cette problématique. Quelles solutions pour lutter contre ce fléau ?

Publié le 24/05/2021 à 16:38 - Mise à jour le 28/05/2021 à 15:24

La violence et la délinquance étaient au cœur d’un séminaire organisé par les églises, ce lundi matin à Taiarapu Ouest. Sept confessions religieuses de Toahotu, Vairao et Teahupoo se sont réunis pour travailler ensemble sur cette problématique. Quelles solutions pour lutter contre ce fléau ?

A Tahiti Iti, la violence aurait augmenté de 51% selon l’association Vahine Orama. C’est pourquoi le maire de Vairao a décidé d’organiser un séminaire. Le rassemblement a réunit sept confessions religieuses afin de réfléchir ensemble à des solutions concrètes.

« On considère vraiment les églises comme des partenaires pour pouvoir aussi nous aider », confie Tetuanui Hamblin, maire de Vairao. « Etant donné qu’ils vivent également dans la commune, pour nous en tant qu’élus et conseillers municipaux, il est important de collaborer ensemble et de travailler dans le même but ».

Pour le Pasteur Éric Barber, « c’est notre devoir puisque Jésus a dit « allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création ». Donc c’est notre rôle de contacter les personnes, d’aller dans les familles, de les aider, dans la mesure où elles acceptent d’écouter, mais surtout de recevoir l’évangile, la parole de Dieu ».

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Face aux confessions religieuses, l’association Vahine Orama est intervenue. Selon elle, 37% des violences sont des violences conjugales. Une problématique qui n’est pas nouvelle. Le but de ce séminaire : aider à trouver des solutions. Pour la délégation pour la prévention de la délinquance de la jeunesse, également présente ce matin, il est important d’avancer ensemble, comme l’explique son président, Teiva Manutahi.

« Les choses sont faites, mais peut-être de manière un peu cloisonnée et il fallait les faire de manière coordonnée. Avec un seul objectif : que notre jeunesse aille mieux, qu’elle puisse s’insérer dans le monde du travail. Et puis aussi peut-être, que notre jeunesse puisse se réconcilier un peu avec l’ensemble des institutions, y compris les institutions religieuses ».

Après les églises, 42 associations se réuniront également en séminaire les 26, 27 et 28 mai avec pour objectif de réfléchir à des actions concrètes en faveur de la jeunesse.

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