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Des garde-côtes américains en escale à Tahiti

Le Harriet Lane revient d’une patrouille en haute mer qui l’a mené dans plusieurs îles de la région dans le cadre L’opération « Blue Pacific ». (Crédit: TNTV)

Tuvalu, Tonga, les îles Samoa, Niue ou encore les îles Cook, le Harriet Lane achève une mission de 2 mois dans le Pacifique Sud. Ces garde-côtes, qui appartiennent aux forces armées américaines, sont réputés pour leurs missions de recherches et de sauvetage dans leurs eaux. Mais aujourd’hui, ils étendent leur rayon d’action. Les États-Unis viennent en effet en soutien des îles partenaires de la région. Les militaires veillent à l’application de la loi en haute mer, dans une zone de plus en plus convoitée.

« Le Harriet Lane a été réaffecté à Pearl Harbor en décembre 2023. Il vient en soutien à la stratégie indo-pacifique du gouvernement américain. L’objectif est d’accroître la présence permanente des garde-côtes dans la région afin d’être un appui aux plus petits pays insulaires du Pacifique. Ils peuvent avoir besoin de moyens pour patrouiller dans leurs zones économiques exclusives », explique la commandante du bâtiment, Nicole Tesoniero.

Nicole Tesoniero commande la centaine de marins qui compose l’équipage du navire. (Crédit: TNTV)

Au-delà des actions en mer, ces escales ont aussi pour objectif de renforcer les liens diplomatiques dans la région. Une mission que découvre une nouvelle recrue. A 21 ans, Junna Castel entame sa carrière de jeune officier. Elle a choisi d’effectuer ses 2 premières années de contrat à bord du Harriet Lane.

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« On avait le choix des bateaux et quand j’ai vu que celui-ci allait dans le Pacifique, ça m’a vraiment plu », dit-elle dans un français parfait.

A bord, les jeunes officiers sont au plus près du commandant, dans la passerelle de navigation. Junna est donc amenée à prendre les commandes du navire, à étudier la météo et les cartes électroniques. Elle ne regrette pas son choix d’intégrer cette unité des forces américaines.

« On sauve des vies. Les autres unités préparent des guerres même si on espère qu’elles ne vont pas avoir lieu. Nous, on fait différentes choses tous les jours. Je continuerai même si c’est un peu difficile parfois », sourit la jeune femme.

Cette escale au fenua, a aussi été l’occasion pour les garde-côtes américains d’un partage de connaissances avec les membres JRCC, notamment au sujet du contrôle des pêches dans les ZEE que le navire a traversées.

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