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Des perroquets à Tahiti ? « On est dans l’imaginaire » , justifie la Monnaie de Paris

La Monnaie de Paris justifie son choix par la volonté de représenter l'ensemble des Outre-mer en une pièce (Crédit Photo : TNTV)

À chaque site olympique sa pièce de monnaie, à chaque jour sa polémique. La collection complète en or et en argent de Paris 2024 a été mise en vente le 2 avril par la Monnaie de Paris, qui n’a pas oublié de rendre hommage à la Polynésie. Une façon de mettre en avant les lieux emblématiques de l’ensemble du territoire français, notamment Tahiti, où sera organisée l’épreuve de surf à partir du 27 juillet.

Sur la pièce de 10 euros, on retrouve la mascotte des jeux (les Phryges, qui avaient elles-mêmes fait se lever quelques sourcis en métropole) coiffée d’une couronne de fleurs sur la plage. Elle pose à côté d’un palmier où est perché un perroquet, tandis qu’une étoile de mer surfe derrière elle. Le hic, c’est qu’il n’y a pas de perroquet au fenua, et que l’étoile de mer n’est ni la meilleure amie des coraux, ni un emblème local. Deux intrus ? Non, répond le directeur marketing et de la communication à la Monnaie de Paris Nicolas Dumont.

« On n’a pas de représentation du réel sur ces emballages, on est dans l’imaginaire, justifie ce dernier. Je comprends que ça ait surpris, je suis désolé si ça a choqué certaines personnes. L’objectif était de mettre en avant Tahiti dans le projet olympique » .

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(Crédit : Monnaie de Paris)

La Monnaie de Paris assure que ses recherches l’ont conduite à choisir le perroquet par souhait de représenter l’ensemble des Outre-mer. La Monnaie parle de « perruche de Tahiti » , en réalité l’oiseau endémique et emblématique de Rimatara, le ‘ura, menacé d’extinction.

« Les Outre-mer ne sont pas tous représentés en lieu géographique, c’est Tahiti qui est mis en avant, rappelle Nicolas Dumont. On sait que le perroquet est présent en Guadeloupe (le Ara de Guadeloupe est éteint, NDLR) et à la Réunion (où la Perruche à collier a été introduite dans les années 70). Cela a fait partie de nos réflexions » .

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Une pièce de plus dans la machine à polémique des Jeux de Paris 2024.

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