Une fois n’est pas coutume, une centaine de membres de la fédération de maohi de car audio ont manifeté silencieusement sur le front de mer de Papeete depuis l’école To’ata jusqu’à la présidence, ce samedi à Papeete. Priés de ne pas retourner à la zone de Faratea ni à la digue de Motu Uta suite à de nombreuses plaintes de riverains en 2023, les passionnés de gros son cherchent leur nouvelle Mecque et le font savoir au Pays.
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La fédération a donc entamé les discussions à la présidence, en fin de matinée. Deux sites ont été évoqués par les représentants associatifs, sans que l’on sache lesquels. L’une des solutions pourrait consister en la réouverture partielle – et encadrée – de la digue, l’autre étant Atimaono, à Papara. C’est, en effet, surtout l’encadrement de ces manifestations qui inquiète le Pays, désireux de trouver un « équilibre harmonieux » entre riverains et pratiquants es deux groupes « en vue de préserver la qualité de vie de tous » , lit-on dans un communiqué.
Une sensibilisation aux risques sanitaires liés à l’exposition prolongée à des niveaux sonores élevés doit être intégrée aux actions de l’association. « Mon rôle n’est pas de préparer une génération de sourds, mais bien de protéger nos concitoyens » , déclare Moetai Brotherson.
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« Il est primordial de veiller à ce que l’accès à ces sites ne soit pas restreint pour les autres usagers, notamment les familles (…) Des mesures spécifiques, déjà présentes dans la charte de la Fédération, telles que l’interdiction des mineurs, l’interdiction de consommation de drogues et d’alcool, ainsi que la limitation des niveaux de puissance sonore, seront respectées » , précise par ailleurs le communiqué.
Tout contrevenant à ce cadre serait ainsi passible d’une amende et de la saisie de tout son matériel de son.