La présidence a lancé ce mardi matin le premier cycle de sa négociation annuelle obligatoire (NAO) avec les organisations syndicales de la fonction publique territoriale, où le principal débat tourne autour de la valeur du point d’indice servant à calculer les rémunérations des agents.
Un chantier sensible dans un contexte de pression sociale renforcée, à la suite d’une importante mobilisation orchestrée par la FRAAP pour la revalorisation des salaires.
Les échanges de cette première rencontre, qualifiés de « globaux » , concernent l’ensemble de la fonction publique et vont se poursuivre jeudi.
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Du côté des syndicats, les attentes sont nettes : il ne s’agit plus de discuter d’aides ponctuelles ou de mesures accessoires, mais bien d’agir sur la rémunération elle-même. Pour le représentant de la FRAAP au conseil supérieur de la fonction publique, Steven Rey, la perte du pouvoir d’achat des agents de la fonction publique est « estimée à près de 20% » . « Nous attendons de voir dans quelle mesure est-ce que le gouvernement pourra en tout cas revaloriser le point d’indice pour endiguer en tout cas cette perte du pouvoir d’achat. Et nous attendons des mesures directes, c’est-à-dire que nous avons des propositions qui nous ont été faites d’agir de manière indirecte sur le coût de la vie, de permettre au plus grand nombre d’accéder à certaines catégories de dispositifs (…). On nous a parlé d’un pass tama’a tatau pour aider, un genre de ticket restaurant. Pourquoi pas, mais ce n’est pas le sujet. Le sujet là, c’est vraiment la revalorisation du point d’indice et l’amélioration du revenu des fonctionnaires » , résume-t-il.