Concernant l’actualité politique, et notamment le soutien du Tapura à Alain Juppé, Edouard Fritch précise. « Après l’annonce du soutien de Nicolas Sarkozy à Gaston Flosse, Les enjeux sont devenus territoriaux. Nous avons donc décidé d’engager notre parti dans un soutien à Alain Juppé. (…) Pourquoi Alain Juppé. Parce qu’il connait bien la Polynésie et qu’il est le seul candidat à avoir fait le déplacement ici, et qu’avec lui, nous pourrons ensemble construire quelque chose. »
Quant aux dissensions entre Edouard Fritch et Jacquie Graffe du Tapura qui soutiendrait Nicolas Sarkozy et qui conteste la candidature de Patrick Howell pour les législatives, pouvant augurer un départ du maire de Paea du Tapura, Edouard Fritch joue l’apaisement. « Je n’ai pas de différents politiques avec Jacquie Graffe, (…) je ne crains pas qu’il parte parce qu’il n’a pas de raisons plausibles de partir. (…) Maintenant, on me dit qu’il y a de petites touches qui se font à gauche et à droite, mais ce n’est pas mon problème. »
Concernant le rapport de la CTC qui pointe du doigt « des mesures d’aide à l’emploi trop orientées vers le court terme » et qui regrette une » formation des demandeurs d’emploi, trop faibles ». Le président Fritch répond. « Je suis d’accord. Il faut que l’on prépare nos jeunes à affronter le monde du travail. Ils doivent être formés et préparés. (…) Nous allons mettre des moyens supplémentaires pour le budget 2017 au ministère de l’Emploi, pour qu’il consacre un peu plus d’argent à la formation de ces jeunes. »
Au niveau international, le monde a les yeux tournés vers les Etats Unis suite à l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Celui-ci souhaite le durcissement des contrôles aux frontières, ce qui interpelle beaucoup de Polynésiens qui se questionnent sur les conséquences de cette politique concernant les voyages et le transit aux USA.
« C’est difficile de le dire aujourd’hui » estime Edouard Fritch, « Il a eu effectivement pendant la campagne des positionnements durs et en particulier sur l’immigration, mais depuis deux ou trois jours, le ton a un petit peu baissé (…) je ne pense pas que dans les relations avec la Polynésie et la France, il y ait des mesures qui nous touchent (..) Il a des soucis plus important à mon avis. »