« On peut faire l’hypothèse que la mobilité est plus faible à cause de la crise qui se résorbe aujourd’hui. La crise qui dure depuis 2008 et qui était particulièrement forte et qui a conduit beaucoup de personnes à ne pas trouver d’emploi et à se déplacer beaucoup pour en chercher un » explique Celio Sierra-Paycha, maître de conférences et chercheur associé à l’INED et co-auteur de l’étude.
> Plus de personnes qui quittent la Polynésie que de nouveaux arrivants
« Déjà, la mobilité internationale sélectionne les individus les plus aisés socialement, ceux qui ont le plus de réseaux, ceux qui ont les meilleurs diplômes. Et en retour, la mobilité internationale sert en tant qu’expérience qualifiante en tant que formation à l’étranger, en tant qu’expérience professionnelle à l’étranger. Elle sert, quand on revient sur place, sur le marché du travail, pour trouver un meilleur emploi » précise Celio Sierra-Paycha.
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Pour finir, les archipels des Tuamotu-Gambier et des Australes enregistrent plus d’arrivées que de départs. Ce qui n’est en revanche plus le cas aujourd’hui pour les Marquises.
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