Pendant six mois, à raison de deux heures par semaine, une trentaine de stagiaires vont apprendre les rudiments du métier. Cette démarche vise aussi à procurer aux jeunes une activité débouchant sur un métier futur. L’an dernier, environ une dizaine de jeunes se sont lancés dans cette activité professionnelle.
Devenir apiculteur et s’installer aux Tuamotu : c’est le souhait qu’émet Stéphane Brouttier pour les stagiaires qu’il est en train de former à Faa’a. Aux Tuamotu, la production de miel peut-être très efficace. Il est possible d’y faire une récolte chaque mois et demi contre seulement deux par an à Tahiti.
« Aux Tuamotu, toutes les fleurs endémiques sont mellifères donc elles produisent du nectar. Contrairement à ici, il y a beaucoup de plantes comme le Tiare Tahiti, comme le manguier, qui ne donnent pas de miel. Il y a une vraie niche pour la production de miel aux Tuamotu », explique Stéphane Brouttier.
Que ce soit pour exercer à Tahiti où dans les îles, cette formation est la troisième organisée par la mairie de Faa’a . L’opération a été reconduite, car elle est porteuse de vocations.
Tous les stagiaires n’ont pas le même objectif. Certains viennent en effet pour le plaisir et leur consommation personnelle.
Raisons professionnelles ou personnelles, les stagiaires assidus recevront à la fin de leur stage un certificat.
Interview Stéphane Brouttier