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Fermeture de la MAE : les parents d’élèves inquiets

L’ensemble des établissements scolaires qui ont souscrit un contrat de responsabilité collective avec la Mutuelle des assurances doit trouver un nouvel assureur. Depuis le 1er janvier, les activités dites facultatives ne sont plus couvertes… Une inquiétude pour les directions des établissements. Ces sorties s’inscrivent bien souvent dans des projets pédagogiques. « Nous sommes aujourd’hui les directeurs d’école, confrontés à l’application d’une note de service qui nous demande à ce que, pour les activités dites facultatives, nous ayons une assurance complémentaire qui était jusqu’à aujourd’hui assurée par la MAE. Malheureusement, on n’a pas expliqué ce que signifie « facultative » dans le quotidien de nos activités et dans nos projets pédagogiques. C’est toute la difficulté. Et avec cette note, il est porté une information au niveau des directeurs : tout est arrêté par rapport à des sorties ou activités qui tiendraient à quitter le lieu d’exercice habituel », explique Jacky Bryant, directeur de l’école de Erima. 

> Les cours vont continuer

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La DGEE tient à rassurer les parents. Le reste des activités d’enseignements entre les horaires d’ouvertures et de fermeture de l’école sont assurées. Mais les sorties en dehors des établissements sont en effet suspendues pour l’instant. « Les établissements scolaires du premier degré et du second degré, dans le cadre normal de leur activité, c’est-à-dire d’enseignement, sont assurés. Ce qui est mis en cause, en tout cas ce qui peut poser temporairement problème, ce sont les sorties, les activités facultatives. Mais évidemment, je veux rassurer l’ensemble des parents : les établissements scolaires sont assurés dans leurs activités d’enseignement classique que ce soit pour le premier et le second degré. (…) Une sortie facultative, c’est une sortie qui va en dehors des horaires normaux d’ouverture d’un établissement, ou s’il y a une nuitée, un voyage avec une nuitée », explique Thierry Delmas, directeur de la direction générale de l’Éducation et des enseignements. « Ça n’empêche pas de faire cours. »

> Des assurances trop chères

Cependant la majorité des écoles n’ a pas entamé de démarches pour assurer à nouveau les activités facultatives.  Le coût des assurances privées freine les associations de parents d’élèves. À l’école Toata qui compte près de 500 élèves, une nouvelle assurance coûterait près de 450 000 Fcfp. Impossible à financer pour les associations de parents d’élèves. « Le crime a profité à certains par la force des choses. Nous avons déjà pris l’attache d’un certain nombre d’assureurs qui proposent des prix exorbitants pour une couverture médiocre. Il est prévu que je rencontre le président des assurances de Polynésie pour pouvoir essayer de négocier au mieux des tarifs avec une couverture optimale en cas d’accident pour nos enfants », annonce Tepuanui Snow, président de la Fédération des associations de parents d’élèves. 

Depuis sa création en 1979, la mutuelle était devenue une référence pour les établissements tant pour les garanties que son coût.
 

Rédaction web avec Thomas Chabrol 
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