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Fiu des bouchons, l’association E Naki écrit une lettre ouverte à la présidence

(Crédit Photo : TNTV)

Après une semaine marquée par deux énormes embouteillages, l’un mercredi matin à Paea suite à une « erreur technique«  et l’autre d’Arue à Punaauia après une chute de plaque d’égoût, l’association E Naki – Stop aux embouteillages a adressé une lettre ouverte à Édouard Fritch, appelant à résoudre la problématique des embouteillages. Ses représentants ont été reçus par la direction de la communication de la présidence ce matin.

Si le sujet ne date pas d’hier, E Naki déplore qu’aucune « information préalable » n’ait été communiquée dans le cas des travaux du nouveau pont de la rivière Papehue, et que les « excuses a posteriori n’ont soulagé en rien les usagers des nuisances subies« . Plus généralement, l’association souligne « un manque de prévention », des « aménagements défaillants », et demande au gouvernement « un plan d’action clair et courageux pour résoudre la situation« .

S’il remercie la présidence de l’avoir reçu, le porte parole d’E Naki, Rehiti Teng glisse qu’il aurait préféré s’entretenir avec « des techniciens, des ingénieurs, qui s’occupent de ces questions. En plus, les pouvoirs publics ont l’Agence de l’aménagement pour conseiller les politiques publiques d’aménagement« , souligne-t-il.

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« Ça fait déjà 5 ans qu’on remet au lendemain »

Tania Mu, présidente d’E Naki

Le Pays avait organisé, fin 2022, son 1er forum public dédié aux problématiques routières sur Tahiti pour identifier les problématiques relatives à la circulation. « On les connaît déjà« , répond Tania Mu, présidente de l’association, qui déplore que la deuxième partie de la consultation sensée se dérouler au 1er trimestre 2023 ne soit reportée. « On retarde beaucoup les choses avant de prendre les décisions […] On attend que le gouvernement montre l’exemple« , insiste-t-elle, soulignant l’impact sur la vie familiale et sociale des usagers, parfois obligés de prendre la route « dès 3h du matin pour être à l’heure en ville« .

Le collectif propose des solutions qu’il avait déjà présentées lors de sa constitution. Dans ses échanges, le collectif évoque la décentralisation des activités, notamment des instances publiques, vers les communes, plutôt qu’une concentration dans la capitale. Le collectif insiste également sur la développement des transports en commun, terrestres et maritimes, estimant que le Pays peut « faire tellement mieux« . Enfin, E Naki réclame l’aménagement de « pistes cyclables séparées et protégées des voitures« , au même titre que pour les piétons.

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