Site icon TNTV Tahiti Nui Télévision

Fleuristes d’un jour

Avec la Toussaint, les ventes de fleurs explosent et certains s’improvisent fleuristes le temps d’une journée. C’est le cas d’Evelyne Haoatai, qui a planté uniquement pour vendre à la Toussaint. « Je ne suis pas vraiment fleuriste. J’ai planté cette année uniquement pour la Toussaint. Et sinon, j’ai un petit travail à côté », explique-t-elle. Cette activité lui permet de gagner un peu plus d’argent, mais également de faire travailler des jeunes. « Nos jeunes maintenant, ceux qui n’ont pas de travail, il faut être derrière, les pousser à travailler », estime-t-elle. 
Evelyne a planté les fleurs avec l’aide de sa mère. Les enfants l’ont aidée à entretenir les cultures. 
« Bon, il ne faut pas rêver, on n’est pas là pour venir chercher des millions », admet la fleuriste d’un jour. « C’est un bon revenu », mais « le début, c’est un peu difficile. Il faut quand même un capital pour commencer ». Evelyne vend ses bouquets à « 3 000 Fcfp, 2 000, 1 500… tout dépend des fleurs. Il faut que ce soit rentable. »

Steeven Toa non plus n’est pas fleuriste… Dans la vie de tous les jours, il est maçon ! Mais cela fait 3 ans qu’il vend des bouquets pour la Toussaint. « Je ne suis pas fleuriste, je suis maçon. Cela fait plusieurs années que je me suis mis à aimer les fleurs et maintenant je suis habitué à faire des bouquets en suivant mes idées », raconte-t-il. « C’est une bonne chose pour les familles. » Ces fleurs, il les a plantées dans le jardin partagé de sa commune. « Et voilà le fruit de mon travail », déclare-t-il, fier, au micro de Tahiti Nui Télévision. 

Rédaction Web (Interviews : Mata Ihorai / Brandy Tevero)

Evelyne Haoatai

Quitter la version mobile