Les conditions réglementaires applicables pour l’importation en Polynésie française des chiens et des chats précisent plusieurs conditions de santé et de vaccination, notamment que les animaux soient exempts de parasites susceptibles de véhiculer des maladies transmissibles à l’homme ou impactant nos élevages.
Actuellement, au départ de la métropole, l’examen approfondi ne peut se faire sur le site de l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle par les vétérinaires officiels, du fait notamment de l’absence d’infrastructures permettant ce contrôle sur place. Les voyageurs sont alors contraints de recourir à une mise en station de quarantaine de leurs animaux dans les 4 jours précédant le départ vers la Polynésie française, les animaux y étant isolés jusqu’à leur chargement.
Cette situation est ainsi préjudiciable aux voyageurs qui se plaignent notamment du coût de cette quarantaine, executée par un seul opérateur privé.
– PUBLICITE –
Afin de tenter de remédier à cette problématique, la direction de la Biosécurité (DBS) travaille avec son homologue métropolitain (la Direction Générale de l’Alimentation) pour la mise en place d’autres protocoles de certification. Ceux-ci devront permettre d’offrir aux usagers un panel de plusieurs prestations à l’export, tout en gardant les garanties sanitaires des animaux importés en Polynésie française.
En 2020, tous les transitaires spécialisés dans le fret animalier à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle ont ainsi été contactés. L’objectif étant la mise à disposition d’un local sur le site afin de faire effectuer par un vétérinaire privé habilité, l’examen des animaux au moment de leur chargement.
Dans un deuxième temps, si la mise en œuvre de ce protocole est satisfaisante, une extension aux aéroports de province dotés de locaux d’examen des animaux, pourra être envisagée.
Pour les animaux qui devront toutefois passer par une quarantaine, la DBS étudie les possibilités de reconnaissance d’autres structures autorisant l’accueil des chiens et des chats avant transport vers la Polynésie française, afin d’augmenter le nombre de prestataires et permettre ainsi une meilleure concurrence sur le prix de ces services.
Les autres sujets au conseil des ministres :
– Aménagement des modalités d’importation des chiens et des chats en Polynésie française depuis la France
– Lancement de la 2ème saison de Fa’a Hotu
– Des conditions d’importation et de commercialisation des masques renforcées
– Création du dispositif de soutien au tourisme intérieur « Tīteti ’Āi’a »
– Subvention d’investissement en faveur d’une fédération sportive
– Bilan des actions de sensibilisation à la sécurité routière menées durant l’année 2020
– Point sur l’accompagnement des personnes sans abri