Chaque année la saison des pluies fait des ravages dans les fa’a’apu. Sylvie n’a plus de salades à vendre : « on se rend compte que beaucoup d’agriculteurs sont touchés par les intempéries. Pas uniquement pour la salade et les tomates, mais pour tous les produits maraîchers ».
Résultat : les prix augmentent sur les étals : « les salades sont rachitiques. Elles sont vendues à 400 Fcfp au marché de Papeete. La pièce. Même ailleurs elles sont vendues à 400 Fcfp la pièce. Moi je les vends à 200 Fcfp la paire »
Pour éviter les pénuries, certains agriculteurs n’hésitent pas acheter des produits importés pour compléter leurs étals. D’autres envisagent sérieusement de se mettre à la culture hors sol.
Rédaction web avec Mata Ihorai