Depuis un mois, Eric et une équipe de bénévoles s’activent pour que la cathédrale du « Cœur Immaculée de Marie » soit prête pour le réveillon.
Entre autres travaux, il s’agit de “donner une couche de peinture, deux couches de peinture même, et revoir toutes les gouttières et descentes d’eau parce que tout est pourri, confie le paroissien. En plus les oiseaux nichent à l’intérieur et ça détruit carrément notre église. Pour le moment on est que cinq à six personnes : un homme et quatre femmes, des fois deux hommes et quatre femmes, sourit-il. S’il y a des personnes qui veulent nous aider, elles sont les bienvenues ! »
Il reste encore beaucoup à faire. Comme cette languette en bois qui doit être rétablie pour fermer l’accès au volatile. Le toit nécessite aussi un sérieux nettoyage. A l’intérieur de la bâtisse, un trou laisse couler de l’eau. Du fait de sa hauteur, les travaux s’avèrent difficiles. « Il reste toute la peinture en hauteur parce qu’on a des difficultés pour aller plus haut », atteste Eric.
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Pour ce chantier, la paroisse a estimé à 3 millions de Fcfp l’achat du matériel, dont une part provient de donateurs. En 70 ans, c’est la cinquième fois que cette cathédrale, une extension de l’établissement du Sacré-Cœur de Taravao, est rénovée.
« Ce n’est pas une église, c’est une cathédrale, à cause des deux tours bâties en 1945, explique Ruita, la trésorière de la paroisse. Père Albert avait commencé les travaux, et c’est père Xavier qui a terminé cette église. »
En marge de ces travaux, le prêtre et les paroissiens tentent aussi de trouver une solution pour faire partir les oiseaux nichés sur l’arbre planté à l’entrée du terrain.