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La Fête de la science veut mettre les chercheurs à la portée de nos jeunes

Connaître les secrets de culture des huîtres perlières ou encore les méthodes d’élevage de poissons… Les élèves du collège Maco Tevane ont eu droit, mardi, à une initiation avec un chercheur de l’Ifremer. Venu spécialement pour la Fête de la science, sa mission était de transmettre son savoir aux plus jeunes, tout en respectant la thématique retenue cette année en Polynésie : les récifs coralliens.
 
« J’ai plutôt accès sur la protection du lagon, qui est quelque chose de très important, raconte Pierre-Louis Stenger, doctorant à l’Ifremer. En deuxième axe, qu’on peut utiliser aussi ce lagon de manière raisonnée pour pouvoir faire de la production, pour les poissons, pour la perle. Et on peut aujourd’hui vraiment en vivre en Polynésie sans aucun problème. »
 
Dans une autre salle de classe, c’est un cours sur les savoirs ancestraux qui se tient. Au menu : les différents cycles lunaires pour pratiquer la pêche et l’agriculture. Un enseignement qui se perd, selon Franck Taputuarai, l’un des intervenants.
 
« Je ne vois pas, dans nos enseignements, tout ce qui est de valeur, comme la pêche et l’agriculture, déplore-t-il. Nous ne faisons plus attention à tout cela. C’est pour ça que je suis volontaire à partager toute cette transmission de savoir à nos jeunes. »
 
Que cela soit avec l’intervention d’acteurs de la vie locale ou encore de chercheurs, le but de la Fête de la science, organisée depuis trois ans par l’association Te Mana o te Moana, est de permettre de présenter aux élèves la science de façon ludique et pédagogique.
 
« L’objectif est d’essayer de mettre les chercheurs à la portée de nos jeunes, explique Vie Stabile, directrice de l’association Te Mana o te Moana, de pouvoir montrer à notre jeunesse ce qui est fait au niveau de la recherche en Polynésie, et de pouvoir aussi initier de nouveaux métiers peut-être pour eux. »
 
La Fête de la science en Polynésie se poursuivra dans tous les établissements scolaires de Tahiti, de Moorea mais aussi dans les îles éloignées, jusqu’au 30 novembre.
 
Rédaction web avec Sophie Guébel et Esther Parau Cordette
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