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La géophysique héliportée pour exploiter les ressources en eau de Moorea

Crédit Tahiti Nui télévision

Durant 5 jours, un hélicoptère en dessous duquel sera installé un anneau, fera une prospection sur l’ensemble de l’île de Moorea, afin de détecter d’éventuelles sources d’eau souterraine. « C’est deux systèmes d’acquisition de données qui sont menés conjointement. Un système électromagnétique qui permet d’avoir des données de résistivité pour une profondeur d’environ 300 mètres. Et puis des données magnétiques où là c’est plus la structure du sous-sol pour une profondeur plus importante. Et donc l’acquisition par survol d’hélicoptère ce sont des données brutes. Et ensuite au retour, il va falloir traiter ces données là, les inverser, les interpréter, pour in fine identifier des zones favorables pour l’extraction et l’exploitation de ressources en eau », explique

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Depuis 2019, deux tiers de l’île de Moorea est alimentée en eau potable, à travers ce projet, qui se veut plus sûr et moins couteux. La commune de Moorea Maiao entend ainsi fournir une eau propre à l’ensemble de ses administrés. « L’objectif d’un projet comme celui ci de long terme c’est alimenter l’ensemble de la population de l’île de Moorea en eau potable et également offrir ce service public à l’île de Maiao. Donc l’identification des zones préférentielles c’est la connaissance des milieux naturels. S’en suivront des campagnes de reconnaissance donc là ce sont des sondages par forage vertical pour obtenir des ouvrages productifs. Donc ça ce sont des programmes qui s’échelonneront dans le temps mais dont l’objectif est d’alimenter tous les abonnées du service. »

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Si le projet est à mettre au crédit de la commune de Moorea-Maiao, deux autres communes se sont greffées à celui-ci, à savoir Taha’a et Bora-Bora. Montant du projet : plus de 100 millions de francs Pacifique, financés par le Pays et par l’Etat à hauteur de 88 millions de Fcfp, le reste étant à la charge des 3 communes.

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« L’idée d’un tel projet c’est de partager les données, d’engager des démarches collaboratives à grande échelle. Alors à grande échelle sur une ile mais à grande échelle aussi sur la Polynésie. On est dans une démarche de ce goût là. C’est la consigne des élus. c’est vraiment dans le cadre des services publics de mettre à disposition de nos partenaires ces données là pour d’autres projets pour qu’elles bénéficient au maximum de personnes et de parties prenantes. »

La campagne, menée par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) débute donc par Moorea, viendra Maiao puis Taha’a et enfin Bora Bora. Résultats des analyses d’ici un an.

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