Dans son discours, Edouard Fritch a évoqué les violences conjugales mais aussi la délinquance chez les jeunes : « je ne peux séparer le sujet de la Femme, du sujet de la jeunesse. Je sais qu’en Polynésie, une femme n’est épanouie que si ses enfants sont sur de bons chemins. En d’autres termes, une femme n’est épanouie que si son foyer est épanoui.
C’est donc avec une vision et une conception élargies qu’il faudrait célébrer cette journée du 8 mars en Polynésie, a estimé le président du Pays. Nous devrions adapter cette célébration au contexte psycho-sociologique polynésien, en parlant, certes, des Droits de la Femme, mais de faire également un nécessaire focus, en ce 8 mars, sur les devoirs des hommes et des enfants. »
« Ce qui manque le plus aux femmes de Polynésie, c’est de la considération, c’est le respect de sa dignité, a estimé Edouard Fritch. Ce qui leur manque, c’est qu’en Polynésie, nous n’avons pas tous conscience que la femme est « un être vénérable ». Oui, il faut redonner à la Femme une certaine dimension sacrée. La vie est un don de Dieu. Elle seule donne la vie. (…) Au fond, le Polynésien aime la femme mais ne sait malheureusement pas comment le dire à la femme, comment le traduire dans ses actes. »
Le président a également fait part de la « nécessité » de « gommer » les discriminations et d’obtenir « partout l’égalité effective, je veux parler de la parité des salaires pour un travail égal, la protection et l’accompagnement des mères qui travaillent, l’égalité des époux dans le droit de la famille. »
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