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La mode polynésienne s’affiche à Paris

Manuarii Teauroa ici aux côtés de Kiara, Miss Trans Polynésie. (Crédit: TNTV)

La mode polynésienne brille à Paris


Il y a peu, Manuarii jonglait entre son métier de styliste et celui de chef réceptionniste dans un hôtel. À présent, il peut se consacrer pleinement à la mode, sa passion. Et à chaque élection de beauté, il montre l’étendue de son talent à la France entière.

« D’année en année, je suis de très près les Miss et Misters de la Polynésie qui viennent dans l’Hexagone. La référence s’est créée toute seule. Cela confirme qu’on a besoin de cette touche polynésienne. Ça fait la différence à Paris », dit-il.  

Originaire des Australes, Manuarii a notamment créé la tenue végétale de Tumateata Buisson lors de l’élection de Miss Tahiti 2021.

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Kiara, fraîchement élue Miss Trans Polynésie, porte aujourd’hui les créations du styliste, et c’est un honneur pour la jeune femme : « C’est important, surtout que les tenues ici, en France, portées dans un style polynésien, ce n’est pas donné à tout le monde. Et les porter, ici, forcément cela te donne plus d’estime sur ta culture (…) C’est une fierté de porter ces créations ».

Parmi les modèles du jour : Mister Tahiti, Heiva Ah-min.(Crédit TNTV)

Manuarii collabore avec Jonathan Gutierrez depuis plusieurs années. Ce styliste péruvien fait de « l’upcycling », un concept qui consiste à utiliser des matières premières réutilisables. Aujourd’hui, Mister Tahiti, Heiva Ah-min, est le modèle du créateur péruvien.

« Ce sont des fils qui trainaient. Je les ai incorporés sur un pull et cela donne cette création. Ça lui va bien. Ça change son style. C’est une tenue qui ira à la Fashion Week la semaine prochaine », explique Jonathan Gutierrez.

« C’est une fierté de porter ces créations« , souligne Kiara, fraîchement élue Miss Trans Polynésie. (Crédit: TNTV)

« C’est tout nouveau pour moi », sourit Heiva Ah-min, « après Mister France, j’enchaîne avec des séances photos. J’apprends sur le tas. Mais c’est un honneur pour moi de porter ces vêtements d’un jeune créateur ».

Manuarii et Jonathan veulent voir les choses en grand. Le premier souhaite pouvoir développer sa propre marque à l’international. Quant au second, il aimerait percer encore davantage en se focalisant toujours sur « l’upcycling ».

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