La marina de Teahupo’o joue un rôle crucial pour les habitants isolés du fenua aihere, en étant un point de ralliement vital vers la commune et en contribuant à la vie économique et sociale locale. Pourtant, les anciennes infrastructures de la marina de Teahupo’o étaient devenues obsolètes, avec des emplacements désordonnés et un ponton principal inutilisable.
Les travaux réalisés comprennent la remise à niveau générale, la mise en sécurité et aux normes environnementales, ainsi que la construction d’un nouveau ponton. Ce dernier est essentiel pour la desserte maritime du site olympique.
Les nouvelles installations portuaires de Teahupo’o bénéficieront ainsi aux habitants, aux pêcheurs, prestataires maritimes et plaisanciers, avec près de 50 places de bateaux et un parking avec éclairage solaires. Elles permettront notamment des conditions adéquates de chargement et de déchargement des personnes et des marchandises pour les résidents du fenua aihere.
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« Le projet remplit un triple objectif, la souveraineté alimentaire du Pays, parce que la marina est empruntée par plusieurs pêcheurs. Cette marina permet plus de postes à quai pour les bateaux. Le deuxième, la promotion du tourisme qui est un secteur clé dans ce coin de l’île. Et puis le 3ème objectif est le bon déroulement des Jeux olympiques dans les prochaines semaines parce que la marina va servir de site de débarquement et embarquement de l’évènement » a déclaré Jordy Chan, ministre de l’Équipement.
De plus, une nouvelle station-service a été ouverte dans l’enceinte de la marina, facilitant l’approvisionnement des navires fréquentant la commune.
« Tous nos bateaux, tous nos jets ski, vont être tous les soirs parqués ici. Et on a bien évidemment laissé des places pour les pêcheurs et pour les habitants du fenua aihere. C’est une zone règlementée, il y aura un poste de contrôle à l’entrée principale avec un agent de sécurité privé. Et nous aurons également une zone règlementée au niveau de l’accès en mer avec là aussi un agent de sécurité privé. Et des deux cotés, on aura la brigade de gendarmerie nautique et d’une part une équipe terrestre gendarmerie » a ajouté Barbara Martins-Nio, directrice du site de Tahiti pour les JO 2024.
Coût des travaux : 493 millions de francs supportés à 70% par l’État et 30% par le Pays.
Pour rappel, à compter du 18 juillet, la gestion du site revient à Paris 2024 pour toute la durée des épreuves de surf des JO. L’accès y sera règlementé et sécurisé. Et après le 10 août, la gestion de la marina de Teahupo’o reviendra à la commune. Les habitants pourront alors en profiter pleinement et sans contraintes.