C’est un petit bijou technologique. Discret, intelligent, doté d’une qualité d’image en très haute définition, un drone va permettre à la police nationale de mieux sécuriser le périmètre de Paofai, à Papeete, et de Pirae tout au long des Jeux. Ce n’est pas la première fois que ce système de surveillance est utilisé.
« Nous avons commencé à mettre en place ce dispositif lors du Relai de la flamme où il a permis de suivre tout le parcours sur la zone police et ça s’est poursuivi par la protection de la miniparade, le 14 juillet. Et là, il sera déployé dans le cadre de la fan zone sur Paofai du 31 juillet au 5 août« , explique Philippe Babdor, directeur territorial adjoint de la police nationale en Polynésie française.
Piloter un drone demande des compétences très spécifiques. Avant de pouvoir manipuler cet engin, quatre policiers se sont rendus en métropole pour plusieurs semaines de formation. Ils sont maintenant diplômés de l’aviation civile. Manatea Henriou, agent de la police aux frontières, en fait partie. « Avant tout décollage, il y a des phases test qui doivent se faire (…). On doit connaître aussi notre environnement. Les vecteurs sont soumis aux interférences magnétiques. »
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Les deux appareils seront déployés sur la fan zone de Paofai pendant les JO. Leur mission : assister les agents avec une vue sur le ciel. Une hauteur qui offre une meilleure visibilité et donc une plus grande efficacité dans l’intervention.
« Ils sont réputés être les meilleurs pour le moment, assure le brigadier-chef Heimana Baudrier. On peut faire pleins de choses, rechercher des personnes en montagne, surveiller des mouvements de foule, protéger des personnes, faire de la sécurité routière… Les missions sont variées. »
Équipés du mode de vision thermique et nocturne, ces drones serviront de jour comme de nuit.