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La victoire de Vahine Fierro peut « donner confiance à toutes les filles qui n’osent pas »

(Crédit photo : WSL / Ed Sloane)

D’objet de désir au milieu des années 90, à véritable athlète aujourd’hui. Au travers du magazine Surf Session, la doctorante, Valérie Cruzin-Polycarpe, s’est intéressée à l’évolution de la représentation de la femme surfeuse. « J’ai toujours travaillé sur le surf parce que moi-même, je suis surfeuse. J’ai été juge, comme je le disais, sur des compétitions et ça faisait longtemps que je voulais travailler dessus. J’avais déjà commencé à travailler dessus, mais c’était trop tôt. Ce n’était pas encore suffisamment accepté, en plus en tant que femme. C’était en 2000 très exactement, donc j’ai dû attendre un petit peu que tout ça mûrisse et j’ai commencé à travailler dessus. »

Au début des années 2000, les exploits de la Hawaiienne Keala Kennely sur la vague de Teahupo’o font rentrer le surf féminin dans une autre dimension. Les multiples championnes du monde, Carissa Moore et Stéphanie Gilmore, contribuent aussi à changer les mentalités. Et au fenua, la victoire récente de Vahine Fierro à la Tahiti Pro devrait pousser une nouvelle génération de surfeuses vers le haut niveau. « Ça peut donner confiance à toutes les jeunes filles qui n’osent pas surfer parce qu’elles se disent que c‘est peut-être plutôt pour les hommes, qui n’osent pas surfer de grosses vagues telles que Teahupoo parce qu’elles se disent que c’est peut-être trop dangereux. Ça leur donnera tout simplement un modèle. J’ai utilisé une citation qui est « on ne peut pas être ce qu’on ne voit pas ». Et c’est vrai que si on n’a pas de modèle auquel s’identifier, on ne peut pas le devenir soi-même. »

Une nouvelle génération déjà en marche incarnée notamment par Kohai Fierro et Kiara Goold. Les surfeuses polynésiennes prêtes à passer au premier plan.

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