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Lancement des travaux pour Te Vai-ete ‘Api

(crédit photo : Te Vai-ete)

Le nouveau centre d’accueil des sans domicile fixe de Papeete va enfin voir le jour. Après l’octroi du permis de construire en février dernier, les travaux vont pouvoir commencer. A partir d’aujourd’hui, et sur trois jours, les conventions permettant le lancement du chantier vont pouvoir être signées avec les prestataires. Une bonne nouvelle pour le porteur du projet, Père Christophe. « On est contents parce que c’est un projet qui nous tient à cœur », lance-t-il.

Les travaux vont s’étaler sur un an. « Le gros challenge, c’est qu’on puisse être ravitaillés en matériels en temps et en heure, parce qu’aujourd’hui, il y a des difficultés d’approvisionnement. C’est vraiment ce qui peut bloquer », craint Père Christophe. « Depuis qu’on a eu le permis de construire, l’architecte a fait un planning. Après, il peut y avoir des intempéries, d’autres éléments qui entrent en jeu, mais nous sommes dans le créneau ».

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D’abord évalué à 180 millions de Fcfp, le chantier a finalement été revu à la hausse et coûtera 255 millions de Fcfp. Aujourd’hui, entre 105 et 110 millions de Fcfp ont déjà été récoltés, grâce à des dons. Certaines entreprises du secteur de la construction ont également tenu à apporter leur contribution, en offrant la peinture du bâtiment ou encore la pose de la plomberie.

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Pour le reste de la somme, Père Christophe reste confiant : « C’est un projet qu’on porte dans la foi, ce n’est pas juste un projet humain. On a commencé en 2019 à se mettre en route, on a véritablement des signes que c’est un projet qui tient la route. C’est un besoin, une nécessité. L’objectif, ce n’est pas de l’assistanat, c’est vraiment pour aider ces personnes à sortir de la rue ». Le centre Te Vai-ete ‘Api, un besoin mais surtout une vraie structure pour accompagner les sans domicile fixe dans leur réinsertion.

Si le nombre de SDF dans la zone urbaine n’a que très peu bougé depuis la crise covid — on compte entre 250 et 350 personnes –, les chiffres pourraient grimper dans les mois à venir. « On fait beaucoup de colis alimentaire. En début d’année, en janvier, février, mars, on a fait 40 colis alimentaires par mois. En avril, on était à 60 », témoigne Père Christophe. Des colis principalement destinés à « des gens qui ne sont pas dans la rue, qui sont dans les quartiers, mais qui ont de plus en plus de mal à s’en sortir ».

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