L’aquaponie, c’est un système agricole qui permet d’élever ensemble des poissons et des végétaux. En clair, les déjections de poissons sont transformées par des bactéries, en nutriments pour les plantes. Ces dernières filtrent et oxygènent l’eau qui repart alimenter le bac à poissons. Une méthode sans gaspillage qui a attiré ces habitants de Faa’a en formation depuis lundi : « Ce qui m’a bien plu dans l’aquaponie c’est la production organique, produire soi-même ses légumes, mais aussi le fait de pouvoir avoir un rendement plus rapide qu’une production normale agricole à terre », confie Vainui.
Ce qu’apprécie Joël quant à lui, c’est qu’il « n’y a presque rien à faire : il y a juste à acheter tout le matériel (…) Il n’y a pas d’entretien »,
L’intérêt de l’aquaponie est aussi qu’il peut se pratiquer partout en zone urbaine ou rurale. Ces élèves sont formés par Éric Adams avec pour objectif d’installer chez eux cette nouvelle technique : « Je leur enseigne les bases : comment dimensionner son système, c’est-à-dire comment faire en sorte qu’on puisse élever des poissons dans les meilleures conditions possibles de façon à ce qu’on puisse cultiver les plantes de la meilleure des façons aussi également. Donc il y a vraiment un équilibre à maîtriser et si je devais résumer c’est ça : c’est leur enseigner comment équilibrer leur station aquaponique pour pouvoir produire mieux, chez soi avec le moins d’entretien possible et la meilleure productivité possible. »
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La formation dure 5 jours comprenant cours théoriques et pratiques. Elle est co-financée par la commune, le syndicat d’initiative Taareto et le contrat de ville. Une formation qui pourrait être renouvelée car la demande est forte à Faa’a. 90 personnes ont fait par de leur désir de se former.