En difficulté financière, la compagnie concurrente d’Air Tahiti pourrait cesser ses activités le 30 septembre. C’est ce qu’a annoncé le président d’Air Moana Olivier Jean Bréaud dans une lettre envoyée aux représentants de l’assemblée et rendue publique par le groupe A Here ia Porinetia.
Un courrier rédigé suite à la question ouverte de l’élu Nuihau Laurey en séance budgétaire mardi. Comme lors de son intervention sur le plateau de TNTV, Moetai Brotherson a répondu en réaffirmant le soutien du Pays à Air Moana, mais via la Sofidep. Le président du Pays a souligné qu’ « aujourd’hui, la balle est largement dans le camp d’Air Moana ».
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Un avis que ne partage pas le président de la compagnie. « C’est inexact », écrit Olivier Jean Bréaud. « Nous communiquons, car nous ne souhaitons pas que notre situation soit la même que celle de la société Interoute, pourtant également assurée du soutien de notre président. La seule véritable difficulté d’Air Moana est qu’elle n’a aucun financement des établissements bancaires de la place. Or, sans ce soutien, il est impossible pour Air Moana de continuer son activité ».
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Le président d’Air Moana estime que, pour que les banques suivent, « le Pays doit se porter garant du financement des avions ».
Air Moana demande également « la participation effective du Pays au capital de la société à hauteur de 1 milliard de Fcfp sans que cette participation ne passe par les sociétés OCI et Sofidep, compte tenu des lenteurs de mise en oauvre de leur intervention en fonds propres ou en quasi fonds propres » mais aussi « le déblocage de la seconde tranche des emprunts obligataires souscrits auprès de la Sofidep et de la société OCI à hauteur de 350 millions de Fcfp ». Enfin, Air Moana souhaite qu’une « mise en concurrence sur la délégation de service public sur les transports interinsulaires soit lancée ». « À ce jour, seule la compagnie Air Tahiti bénéficie d’une subvention du Pays ».
