C’était l’effervescence, vendredi après-midi, dans les couloirs du centre Te Tiare. L’établissement préparait une petite fête. L’occasion pour ses invités de se prêter aux joies du face-painting, et vivre un peu l’esprit de Nöel malgré la convalescence.
Pris en charge depuis quelques semaines, Jean-Baptiste reconnaît que le temps loin des siens lui semble long. « Surtout quand les femmes ne viennent pas nous voir, blague-t-il. Mais là on voit du monde, on est content de rencontrer des enfants, des copains. »
Forme de thérapie pour certains, les animations donnent aux plus timides une bonne raison de sortir de leur chambre. « Là au moins, tout le monde est là, tout le monde est joyeux, indique Stéphane Milon, le directeur adjoint. Ce qui est bien, c’est qu’il y a des anciens patients qui reviennent partager ce qu’ils ont vécu à l’époque et discuter avec les patients qui sont présents. »
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C’est le cas d’Adelina. « C’est un bon souvenir, confie-t-elle. C’est beaucoup d’émotion, j’ai quasiment réappris à marcher ici. Donc j’ai tenu à accompagner le groupe. »