L’absence de concertation est le principal reproche fait au projet de réforme de la PSG soumis par le ministère de la Santé aux membres du Cesec. La commission qui avait examiné le texte pendant les fêtes de fin d’année a même consigné dans son rapport que les employés de la CPS avaient reçu pour consigne de ne pas divulguer d’informations aux membres du Cesec.
« Il se trouve que les deux rapporteurs sur ce projet d’avis sont deux administrateurs de la CPS, explique le ministre de la Santé Cédric Mercadal. On a une proximité avec les agents de la CPS. On a été surpris quand le délégué interministériel a expliqué qu’en fait ce sont des administratifs et qu’ils n’ont pas à se prononcer.
On n’est pas trop habitué à ça. On considère que ça va bien au-delà leur mission. Et quand on connaît leur implication, ça nous a un peu heurtés. L’idée, c’était simplement de dire que preuve est que finalement ne sont pas trop pris en considération les avis des uns et des autres. Et ça, ça n’a fait qu’enfoncer le clou finalement. C’est un épiphénomène, il ne faut pas trop s’embêter avec ça.
Mais en revanche, ça prouve bien que cette notion de concertation, elle n’a pas été prise en considération.
L’avis défavorable du Cesec a été validé par 44 voix pour et deux voix contre. Le texte pourrait subir des ajustements avant d’être soumis à l’Assemblée de la Polynésie. Il pourrait également être soumis tel quel aux représentants de Tarahoi et même être validé.
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