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Le député Simian veut « aller beaucoup plus loin en termes de continuité territoriale »

Invité du journal de TNTV, vendredi soir, Benoît Simian a estimé que « le sujet de la continuité territoriale est un sujet important ».

« L’Etat doit être aux côtés des Polynésiens pour garantir cette égalité républicaine. Pour avoir le même accès que les métropolitains à tel ou tel service ici dans ce petit coin de France du bout du monde. Je milite auprès du gouvernement pour qu’on aille beaucoup plus loin en termes de continuité territoriale (…) je pense qu’on doit faire tout ce qui est en notre pouvoir pour baisser le prix des billets pour les Polynésiens », a-t-il dit.

Pour ce faire, il propose d’exonérer de « redevance océanique » les compagnies internationales qui desservent la métropole. « Je pense que c’est aux politiques publiques d’amortir ce surcoût. Ce n’est pas aux sociétés privées, aux clients, de participer en quelque sorte à cette obligation de service public que nous dévons à tous les Polynésiens, à tous les Français (…) Cela fera l’objet de discussions avec l’Aviation Civile et le ministre des Transports lors de mon retour à Paris », a-t-il ajouté.

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Interrogé, en outre, sur le projet de transfert des aérodromes de l’Etat vers les Pays, le député de Gironde s’y est dit favorable : « Tout ne peut pas se décider à Paris. Je pense que l’Etat doit accompagner ce type de décision de transfert qui va dans le bon sens parce qu’on voit bien que c’est au plus près du terrain que l’on prend les décisions pour favoriser le développement économique (…) Moi, en Gironde, je milite aussi sur ces sujets pour que l’on nous confie plus de compétences. En ça, la Polynésie est un exemple ».

Lors de son séjour, Benoît Simian s’est notamment rendu sur l’aérodrome de Rangiroa aux Tuamotu. Un « formidable atout », selon lui.

« C’est une possibilité dans le futur d’être un aéroport de rabattement. Aujourd’hui, les compagnies aériennes internationales, si jamais elles ne peuvent pas atterrir à Faa’a, pour raisons climatiques ou autres, doivent aller aux Iles Cook. Tout cela à un coût pour la compétitivité de nos compagnies aériennes puisqu’elles doivent faire une ‘réserve carburant’. Atterrir plutôt à Rangiroa serait pour elles un formidable atout. Elles le demandent toutes. Je fais confiance au Pays demain pour aller dans cette direction. C’est le souhait du gouvernement polynésien (…) Tout cela va dans le bon sens », a estimé le parlementaire.

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