La cérémonie commence en déposant des feuilles de bananiers devant le jury. Par ce geste les chefs de groupes de chants et de danses reconnaissent qu’il est souverain. Ils s’engagent à respecter ses décisions. Les raatira qui dirigent les troupes l’avouent : le Rahiri est un pacte qui a souvent été bafoué.
Comme à l’accoutumé, le jury ouvre le Heiva avec une petite prestation. Ces 9 professionnels de la culture témoignent ainsi de leur maîtrise du ori et du himene. Ils attendent l’excellence, notamment en danse individuelle. L’année dernière, le prix du meilleur danseur et de la meilleure danseuse n’a pas été décerné. Les raatira ont retenu la leçon, selon Moena Maiotui, meilleure danseuse du Heiva i Tahiti 2011.
Dépasser le niveau des vainqueurs de l’année dernière, c’est l’enjeu du Heiva i Tahiti. 28 groupes de danses et de chants relèvent le défi. La création semble une nouvelle fois au rendez-vous.
Retrouvez le communiqué du ministre de la Culture Geffry Salmon en pièce jointe.