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Le Rimap-p initie les élèves aux gestes de premiers secours

(Crédit Photo : TNTV)

Journée prévention et formation aux premiers secours ce lundi pour les élèves du 3e cycle de l’école St-Michel, à Pirae. Un atelier de prévention encadré par une auxiliaire de santé du régiment médical du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Polynésie (Rimap-p) met en situation les jeunes élèves de CM1 et de CM2.

Cette initiation permet aux enfants d’apprendre à téléphoner et donner des informations précises en cas d’accident. Eux aussi peuvent être confrontés un jour à une situation d’urgence : malaise, chute ou encore noyade. Outre l’apprentissage des numéros de chaque service, ils ont été initiés aux gestes de base face à une victime inconsciente. Chacun à leur tour, ces enfants répètent la situation pour acquérir des réflexes

Ces leçons de secourisme sont dispensées par le régiment médical du Rimap-p, en mission pour quatre mois en Polynésie. Ses membres sont formés à la fois au secours civil et au secourisme sur le théâtre d’opération de combat. « C’est un partenariat qu’on fait beaucoup avec les écoles en métropole parce que ça nous tient à cœur d’agir avec la plus jeune population, glisse le Capitaine Emmanuel, responsable du régiment médical du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Polynésie (Rimap-p). Évidemment comparé à une formation de combattants auxiliaires sanitaires, le niveau a été adapté pour rendre l’apprentissage ludique et intéressant. L’idée, c’est que les enfants finalement ne se rendent même pas compte qu’ils sont en train d’apprendre, et qu’ils acquièrent vraiment ces premiers gestes et savoirs » .

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Les enfants apprennent aussi la position latérale de sécurité. Si tout n’est pas parfaitement maitrisé, l’important est de connaître les gestes à faire pour sauver une vie. « C’est une sensibilisation (…) Il faut qu’ils sachent agir individuellement et collectivement, savoir prévenir en cas de danger si quelqu’un a fait un malaise. Il faut savoir ne pas paniquer, et avoir les bons réflexes sans trop en faire, décrit Thomas Dilhan Barff, enseignant. Le minimum, c’est d’appeler les secours et de pouvoir mettre la victime en PLS » . Des réflexes qui peuvent s’avérer utiles dans la cour de récréation, entre coups de chaud et blessures de jeu. « Ça nous est déjà arrivé qu’un enfant se fracture le bras. Un autre enfant peut faire un malaise à la vue d’un bras cassé » .

Proposées dans des écoles du fenua par l’armée pour la première fois, ces initiations ont déjà sensibilisé 400 élèves à Moorea et Tahiti.

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