L’Église protestante maohi (EPM) a fait le point, ce mardi lors d’une conférence de presse, sur sa mission à l’ONU à Genève en octobre dernier. Une mission qui s’inscrivait dans sa volonté de poursuivre l’État pour crime contre l’humanité suite aux essais nucléaires.
Ce n’est finalement pas une plainte qui a été déposée devant la 4e commission de l’Organisation des nations unies et le comité des droits de l’Homme à Genève, mais une communication. Car, « pour ce qui nous concerne, nous avons surtout souhaité attirer leur attention », explique Philippe Neuffer, l’avocat de l’EPM.
Dans cette communication, « nous demandons à ce que l’ONU rétablisse un paragraphe dans lequel il engage le secrétaire général à se préoccuper du sort du peuple polynésien après les essais nucléaires », poursuit le conseil. Un paragraphe qui avait été retiré du texte sur la décolonisation de la Polynésie française soutenu par le Tavini Huiraatira.
« Nous appelons également le comité international des droits de l’Homme de Genève à déléguer un groupe de personnes pour se rendre en Polynésie française afin d’enquêter sur les conséquences sanitaires, sociales et environnementales des essais nucléaires français en Polynésie », conclut-il.
Entre temps, de nouvelles dispositions ont été adoptées, ce jour en séance tardive au Sénat, en faveur des victimes des essais nucléaires. Selon la sénatrice Lana Tetuanui, elles sont conformes aux préconisations de la commission article 113- Loi Erom.
Dans une publication sur sa page Facebook officielle, elle explique que « la loi Morin est donc modifiée », avec « de nouveaux délais raisonnables et équitables en matière de dépôt des dossiers en indemnisation, une consolidation de la méthodologie du Civen, une plus grande souplesse dans sa composition et des moyens budgétaires supplémentaires au profit du Civen afin de répondre au mieux et au plus vite aux requêtes en indemnisation des victimes et de leurs ayants droit ».
Ce n’est finalement pas une plainte qui a été déposée devant la 4e commission de l’Organisation des nations unies et le comité des droits de l’Homme à Genève, mais une communication. Car, « pour ce qui nous concerne, nous avons surtout souhaité attirer leur attention », explique Philippe Neuffer, l’avocat de l’EPM.
Dans cette communication, « nous demandons à ce que l’ONU rétablisse un paragraphe dans lequel il engage le secrétaire général à se préoccuper du sort du peuple polynésien après les essais nucléaires », poursuit le conseil. Un paragraphe qui avait été retiré du texte sur la décolonisation de la Polynésie française soutenu par le Tavini Huiraatira.
« Nous appelons également le comité international des droits de l’Homme de Genève à déléguer un groupe de personnes pour se rendre en Polynésie française afin d’enquêter sur les conséquences sanitaires, sociales et environnementales des essais nucléaires français en Polynésie », conclut-il.
Entre temps, de nouvelles dispositions ont été adoptées, ce jour en séance tardive au Sénat, en faveur des victimes des essais nucléaires. Selon la sénatrice Lana Tetuanui, elles sont conformes aux préconisations de la commission article 113- Loi Erom.
Dans une publication sur sa page Facebook officielle, elle explique que « la loi Morin est donc modifiée », avec « de nouveaux délais raisonnables et équitables en matière de dépôt des dossiers en indemnisation, une consolidation de la méthodologie du Civen, une plus grande souplesse dans sa composition et des moyens budgétaires supplémentaires au profit du Civen afin de répondre au mieux et au plus vite aux requêtes en indemnisation des victimes et de leurs ayants droit ».
Rédaction web, avec Esther Parau Cordette