> Eviter autant que possible les contacts de la peau avec de l’eau ou de la boue qui peuvent être souillées : en pratique ne pas marcher pieds nus dans de l’eau boueuse, ne pas se baigner ou pratiquer des sports aquatiques (surf…) à l’embouchure des rivières, etc.
> Consulter un médecin rapidement dès que l’on observe les signes suivants, et surtout si l’on a été exposé à de l’eau souillée dans les 3 semaines précédentes :
– une fièvre élevée qui apparaît brutalement, avec un malaise
– des douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
– de forts maux de tête
Un traitement antibiotique efficace prescrit précocement permet de guérir de la maladie.
L’épidémie de chikungunya continue sa descente. La circulation du virus reste faible aux îles du Vent, îles Sous-le-Vent, Tuamotu Gambier et Marquises. Elle est en baisse aux Australes. Les autorités sanitaires rappellent que près de 50% des personnes atteintes initialement par le virus du Chikungunya sont susceptibles de voir leurs signes cliniques (douleurs articulaires notamment) persister ou réapparaître. Il s’agit de la continuité de l’infection initiale (et non d’une réinfection). On distingue : la forme « subaigüe » de la maladie (entre 21 jours et 3 mois après les tous premiers signes) et la forme « chronique » (à partir de 3 mois après les signes initiaux). Une fois infectées par ce virus, les personnes sont immunisées (protégées du virus) et donc ne peuvent plus être infectées et ne sont plus non plus contagieuses pour les autres. Ces formes persistantes peuvent être traitées par antalgiques voire par des anti-inflammatoires si nécessaire.
Enfin, deux autres épidémies sont signalées : une épidémie de gastro-entérite, en décroissance, et une épidémie du syndrome « pied main bouche » chez les enfants. Cette dernière est toujours active sur l’ensemble du territoire. Il est recommandé d’éviter les contacts entre enfants, le syndrome étant contagieux.