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Incidents sur des Boeing : les Dreamliners d’ATN plus concernés par l’enquête

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Incidents sur des Boeing : les Dreamliners d’ATN plus concernés par l’enquête

En mars dernier, un Boeing 787 piquait en plein vol entre Sydney et Auckland. Quelques semaines plus tard, un Boeing 767 perdait son toboggan d’urgence après son décollage à New York. Depuis, le constructeur américain a demandé aux compagnies d’inspecter, notamment, des boutons dans le cockpit des appareils Dreamliner (les Boeing 787, Ndlr). Air Tahiti Nui exploite 4 appareils de ce type. « Boeing nous a demandé de vérifier un bouton, qui permet de faire avancer ou reculer électriquement le siège de l’équipage. Lorsque ce bouton est décollé, il risque d’interférer avec le cache, donc si on appuie par erreur sur le cache, on pourrait faire avancer le siège. Mais notre série de boutons n’était pas concernée » explique Raymond Topin, directeur d’exploitation à Air Tahiti Nui.

Alors que Boeing est en pleine tourmente, la compagnie au tiare rappelle que la maintenance et le contrôle des avions sont de la responsabilité de l’exploitant.

Vérifier, graisser les trains d’atterrissage… entre deux vols, les techniciens assurent l’entretien. Tout l’entretien dit « en ligne », c’est-à-dire le remplacement de pièces sur l’avion se fait à Tahiti. Des visites journalières à la grande visite des 3 ans : « Il y a quelques travaux spécifiques qui nécessitent des moyens lourds, notamment en hangar, et nous les programmons soit à Los Angeles soit à Paris, et on envoie nos propres mécaniciens ». Aux inspections hebdomadaires s’ajoutent des contrôles de niveau supérieur dits check A. Il s’agit de tests opérationnels des circuits systèmes de l’appareil.

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Air Tahiti Nui compte exploiter ses Dreamliners au moins 20 ans : « Ces avions sont certifiés pour 44 000 cycles. Un cycle, c’est un décollage, une croisière et un atterrissage. Nous, on fait 500 cycles par an ».

Sur le tarmac de Tahiti – Faa’a, 50 ingénieurs et techniciens surveillent scrupuleusement l’état des avions. Pour les opérations de plus grosse envergure, ATN sous traite avec KLM Engineering & Maintenance, surtout pour la révision des moteurs.

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