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Les élus de Faa’a se forment pour la mandature 2020-2026

Crédit image : Tahiti Nui télévision

Les élus de Faa'a en formation

La commune de Faa’a compte 37 élus municipaux pour une population de près de 30 000 habitants. Durant 3 jours, ils se sont réunis en séminaire et ont pris connaissance de la charge de travail qui les attend pour la mandature 2020-2026. La gestion des administrés, les projets à venir ou encore les relations Etat-commune dans le contrôle des dépenses sont autant de thématiques qui ont été abordées.

Si pour une grande partie de ces élus, qui cumulent les mandats, il s’agit d’un rappel de leurs compétences, pour les nouveaux entrants tel que Maruia Richmond, jeune entrepreneur, ce premier contact technique s’avère bénéfique.

« Avant d’être élu, on est d’abord administré. Après, en tant qu’administré, on est tout le temps en train de se plaindre, on a tout le temps des doléances […] que ce soit sur l’eau, sur les déchets ménagers […] », confie Maruia Richmond. « Le fait d’être élu aujourd’hui pour 6 ans, on se rend compte de tout le travail des employés. Il ne faut pas oublier que la commune de Faa’a est la plus grosse commune de Polynésie française ».

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Mais être élu d’une commune c’est aussi être sur tous les fronts : participer au développement économique et social des administrés. Selon Robert Maker, adjoint au maire de Faa’a, il est impératif « que l’élu soit conscient des problèmes que nos administrés rencontrent tous les jours, peu importe dans quelle situation. Il y a un décès dans la famille, il y a un enfant qui ne mange pas ou plus à l’école… Toutes ces responsabilités là sont importantes ».

Une des autres thématiques de ce séminaire consistait aussi à parfaire et approfondir les connaissances sur le rôle d’un élu, notamment afin d’éviter que la responsabilité des élus ne soit engagée.

« Les élus municipaux, […] est-ce qu’ils ont conscience de la responsabilité pénale qu’ils ont sur leurs épaules ? On a une responsabilité pénale au moment où on prend des décisions qui ne sont pas tellement adaptées au droit français », explique Robert Maker.

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