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Les gendarmes prennent leurs quartiers à l’Ifremer pour les JO

Au total, 250 gendarmes seront mobilisés sur la zone pour sécuriser le site et faire en sorte que rien ne vienne perturber le bon déroulement de l’épreuve de surf. (Crédit TNTV)

Radio, téléphonie et informatique, les gendarmes de la Section de Lutte contre les Cybermenaces a installé un réseau complet de télécommunications sur le site de l’Ifremer, à Vairao. Depuis deux ans, ces militaires aux compétences spéciales se préparent pour les Jeux Olympiques. Entre mer et montagne, il a fallu déployer plusieurs relais pour obtenir une couverture optimale et sécurisée la zone allant de Papara à Teahupo’o.

 “Dès qu’il y a un événement d’ampleur, la gendarmerie met toujours en place un réseau, enfin différents réseaux :  informatique, téléphonique et radio. Cette antenne va permettre de couvrir la zone de la vague et également toute la zone sur terre où il va y avoir les gens, les fans zones. Elle permettra aussi de mettre en relation tous les différents services qui vont être employés pour les JO”, explique le capitaine Sylvain Medin, le chef du SOLC.

Ce réseau permettra au centre de commandement installé à l’Ifremer de garder le contact avec l’ensemble des services de gendarmerie présents sur le site, sur terre comme en mer. Ces gendarmes sont dotés de moyens techniques comme des relais portables et autres antennes. L’un des principaux moyens de communication restera la radio, toujours efficace, quelles que soient les conditions météo.

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Les gendarmes de la Section Opérationnelle de Lutte contre les Cybermenaces à l’œuvre. (Crédit: TNTV)

C’est pour cela qu’on a fait des tests pendant deux ans. Ça nous a permis de rajouter des relais. Aujourd’hui, c’est un temps qui n’est pas porteur, mais ça nous permet d’avoir un réseau radio complètement efficient”, souligne l’adjudant Maxime.

Les cybermenaces sont aussi le cœur de métier de ces techniciens des télécommunications. Ils ont la capacité d’intercepter les drones dont les vols sont interdits sur le site de Teahupo’o. A quelques exceptions.

On a une liste des drones amis et ceux qui ne sont pas sur cette liste sont considérés comme des drones ennemis. A ce moment-là, on a la possibilité de détecter la position du télépilote, mais aussi la position du drone et envoyer une équipe pour l’intercepter”, précise l’adjudant Maxime.

Au total, 250 gendarmes seront mobilisés sur la zone pour sécuriser le site et faire en sorte que rien ne vienne perturber le bon déroulement de l’épreuve de surf.

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