Les chefs d’état et de territoires du Groupe des dirigeants polynésiens se sont montrés très intéressés par ces bâtiments car ils ont une double fonctionnalité. En temps normal, ils peuvent être utilisés comme centres administratifs, communautaires et de santé. En temps de crise, ils répondent au besoin essentiel de protection des populations.
– PUBLICITE –
Le directeur général du Programme Régional Océanien pour l’Environnement (PROE), Kosimiki Latu, gestionnaire du Fonds Vert pour le Climat dans la région, s’est montré également très intéressé par ces ouvrages qui pourraient être financés par ce fonds dans les pays du Pacifique. Le coût de construction de l’abri de Tikehau s’est élevé à 400 millions Fcfp. Or, le Fonds Vert pour le Climat peut financer des projets jusqu’à 1 milliard Fcfp. Il s’agit d’une source de financement non négligeable pour les îles du Pacifique si vulnérables aux aléas climatiques. Les dirigeants polynésiens ont également visité la centrale de la commune qui permet de disposer d’eau potable et les ouvrages de production d’huile vierge de coco.
La délégation s’est ensuite déplacée à Bora Bora. En compagnie du maire, Gaston Tong Sang, les dirigeants polynésiens ont visité les installations de traitement des eaux et de traitement des déchets. Le vice-premier ministre et ministre de l’Equipement des îles Cook, Teariki Heather, a notamment estimé que ces technologies peuvent être utilisées à Rarotonga pour améliorer le quotidien de la population.
Le Président Fritch est pour sa part tout à fait favorable à une coopération technique accrue entre la Polynésie française et les pays membres du Groupe des dirigeants polynésiens. Les entreprises polynésiennes auront toute leur place dans les projets de coopération régionale impulsés par le Pays.
Rédaction web avec communiqué de la Présidence