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Les syndicats de Polynésie demandent un « soutien à l’emploi » au Président de la République

Photo d'illustration Crédit Vladdeep/envato

Une allocation « qui compléterait celle octroyée par les autorités du Pays pour les quelques 43 000 salariés impactés (par la crise liée au covid-19, NDLR) sur environ 72 000 exerçant sur l’ensemble de la Polynésie. » C’est ce que demandent CSTP-FO, CSIP, SFP, Otahi et O Oe To Oe Rima.

Les syndicats expliquent que la Polynésie ne bénéficie pas d’une caisse chômage, ni de revenu de solidarité active, de revenu de solidarité Outre-mer ou d’allocation spécifique. Le coût de la vie est également plus cher au fenua qu’en métropole, précisent ils.
En Polynésie, la durée hebdomadaire de travail est de 39 heures pour un salaire minimum de 1281.42 euros mensuels (152 914 Fcfp). En métropole, la durée hebdomadaire de travail est de 35 heures et le salaire minimum mensuel est de 1539.42 euros (183 702 Fcfp).

Durant la crise, notent ils, « en France dans les départements et régions d’outre-mer, l’Etat a pris en charge pendant cette période à hauteur de 84% des salaires, et pour les salariés pays au SMIC la prise en charge se montait à 100% avec un plafond fixé à 4.5 fois le SMIC. »

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Les syndicats relèvent par ailleurs « des inégalités notamment pour les familles dont les enfants n’avaient plus accès à la cantine ». « Cette prestation d’aide à la restauration scolaire (à hauteur de 334 000 euros par mois) devrait être éligible pour les familles polynésiennes au même titre que celles des cinq régions d’outre-mer », estiment les syndicats polynésiens.

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